Martin: Manu nous présente sa bécane achetée à son arrivée en Mongolie et qu’il revend. On hésite. Puis, pendant qu’on visite la ville, Ids, un Hollandais parti à vélo depuis son pays, nous rejoint. On finit au sommet du Blue Sky à siroter un chocolat chaud, car c’est le 1er jour du mois et la vente d’alcool est interdite dans toute la ville. Santé tout de même!
#өдөр 444: Monde de poche
Martin: Au petit-déjeuner, on fait la connaissance de Sophie et Dorien venus en quête d’un tour arrangé dans le désert. On est vite rejoint par Francine et Thibault, deux frontaliers bien de chez nous rencontrés la veille. On se rassemble tous autour de Olgi qui nous explique un premier tour, puis un plus long et enfin un de 9 jours. On reviendra pour confirmer. Puis on part au «black market»: trois terrains de foot si ce n’est plus où l’on trouve de tout dans un froid à couper le souffle. On rentre en fin de journée et en poussant la porte de l’auberge je tombe sur un visage que je connais. Mon cerveau n’y croit pas, mais c’est bien lui, un ami de ma ville natale! « Manu?! »
#өдөр 443: Che, la puerta!
Martin: On arrive dans la capitale la plus froide du monde. Notre ami Gerelee nous guide à travers les pots d’échappement fumants et les trottoirs défoncés recouverts de verglas. On prend le café avec ses amis avant qu’ils nous déposent à notre auberge, le Golden Gobi. Dans la salle commune, on se rassemble entre voyageurs pour organiser un tour dans le sud du pays. Un groupe de 16 se forme, mais on est vite évincés à cause du nombre. Dans le tas, on sympathise avec un couple argentin avec qui on part goûter aux spécialités carnivores. Vainqueur: Guille et son foie de mouton «a la parrilla».
#天 442: Fridge’s open
Martin: La belle sista est partie laissant derrière elle le duo de choc pour une rentrée par les terres froides du Nord asiatique. Dernière acquisition en Chine de première nécessité un passe-montagne avant d’attendre un bus de nuit prévu pour 15h, mais qui part finalement à 19h depuis un parking quelconque de Beijing. À la frontière, notre équipement s’avère concluant face au vent glacial du Gobi. On y rencontre Gerelee une Mongole qui nous aide à prendre les tickets de train, nous introduit à l’alphabet cyrillique ainsi qu’au thé salé et qui ne manque pas de nous préciser qu’en réalité il fait chaud comparé à Oulan-Bator. Ça va cailler sévère!
#天 441: Core memory
Melissa: Voilà, mon périple chinois touche malheureusement à sa fin. C’était bien court, mais intense. J’ai eu le droit aux «soft sleepers» dans le train pour ma dernière nuit! Bien installés dans nos couchettes, on retombe en enfance avec le dernier Pixar: Inside Out. On arrive vers 6 heures du matin à Beijing et on met le cap direction l’aéroport où l’on déjeunera ensemble avant que je prenne mon vol. C’est avec le cœur lourd, mais chargé des magnifiques souvenirs et expériences que je laisse mes deux beaux cowboys continuer la fin de leur voyage. Xièxie à vous deux pour ces belles vacances! Zài jiàn China and see you soon boys!
#天 440: Backpack vs valise à roulette
Martin: On monte dans un train rapide pour la ville médiévale de Pingyao. On est bien loin de ce qu’on espérait en sortant de la gare périphérique. En s’approchant du centre, on aperçoit de gigantesques complexes immobiliers en construction; leurre ou réalité? On nous dépose à une des entrées d’une grande enceinte. Après une longue marche à l’intérieur de cette dernière dans un décor où seules les babioles touristiques nous rappellent notre époque, on rejoint enfin notre auberge. Le temps que notre chambre gelée se réchauffe, on fait la connaissance de deux grand-mères en vadrouille. Respect! Puis, après une petite sieste, on arpente les rues moyenâgeuses de nuit. On se restaure dans un petit établissement sympathique décoré de petits billets laissés par les voyageurs de passage: un régal de lecture 😀
#天 439: Pit
Martin: Départ matinal sous une pluie battante. Le bus nous dépose devant une multitude de vendeurs de toute sorte: nouilles faites à la main, souvenirs, peaux de bête. On traverse le tout jusqu’au guichet. Billets en main, on s’enfonce dans un petit bois entouré de locaux en groupe guidé. Juste avant l’entrée on découvre la capote à chaussure qui rend nos pieds humides envieux. Enfin, on se hisse dans un des trois hangars pour observer les 1001 statues en terre cuite de son excellence Qin!