Martin: assis sur le sommet de la colline avec Ais, on parle d’histoire de coeur, de voyage et de projet hôtelier. Je découvre son côté visionnaire et perspicace. Étant intéressé, je prends note de cette brillante idée. Vient l’heure de quitter son village natal pour Pakembaru à 196km pour 4 heures de route. Là-bas, je fais la connaissance de sa deuxième soeur Ade ainsi que de sa tante et de ses cousins. Tous m’appellent Abang Martin! On paresse autour d’un dernier Teh Talor. À peine réveillé et sonné par les au revoir, je m’envole finalement de l’Andalas, cette jungle immense et accueillante, aujourd’hui prénommée Sumatra, qui requiert du temps pour la parcourir au contraire de ses relations humaines qui se tissent instantanément. Hasta pronto Amigo!
#Day 332: Qué rule!
Antoine: Bon, ben il est temps de retrouver mes douches communes, mon riz gluant et mes tuk-tuk. La petite semaine passée dans ce cocon a été un vrai ressourcement! Je vais repartir doucement en direction du Myanmar, en faisant une dernière halte en Malaisie. A tout bientôt les amigos et encore merci!
#Hari 331: From Rinjani to Sarilamak
De droite à gauche : Andri, Ais, Keke, Papa, Mama et Abang Martin. Familia! Rencontré sur le sentier du volcan Rinjani, mon brother Ais me reçoit chez lui dans la demeure familiale. Tous ensemble, ils me réservent un accueil simple et chaleureux autour d’un festin marquant la fin du jeûne journalier. Un moment formidable sublimé par son intimité et leur générosité. Durant mon séjour, Ais me fait découvrir sa région avec ses maisons fascinantes du peuple Minangkabau et son canyon formant des jardins suspendus desquels coulent de délicates cascades. Puis, lorsque la fraîcheur nocturne s’installe, on se retrouve avec ses amis devant le magasin de photocopie, où travaille son poteau Buyuang, le temps de partager un Martabak en buvant du Bandrek ou du Teh Telor à base d’oeuf d’oie pour un réveille en pleine forme.
#Day 330: Et pour les desserts?
Antoine: Comme s’ils ne m’avaient pas encore assez gâté, je suis invité au traditionnel brunch du dimanche. Le concept est simple: 4h30 de « free champagne flow » et un buffet « cuisines du monde », le tout escorté par une horde d’anglais. J’ai pu troquer mon fidèle riz gluant contre des huitres néo-zélandaises, du saumon japonais, du homard indonésien, du jamón ibérico, du foie gras mi-cuit bourguignon, des raviolis della nonna, une vraie raclette, des gambas hervidas et une sélection de fromages et de chocolats. Mamá, igual me quedo un rato más por aquí 😉
#Hari 329: Kisah perjalanan yang panjang
Hier, on voyageait durant 9 heures dans une voiture dont le moteur fumait, et, aujourd’hui, je m’apprête à quitter un petit coin de paradis du nom de Tuk-Tuk pour 15h à 20h de bus sur une route sinueuse en direction de Bukittinggi. À croire que je cherche à fuir cette région du lac Toba qui n’est pas sans me rappeler un endroit cher. Mais en réalité mon temps est compté sur l’île et j’ai promis à un ami de passer le voir afin qu’on visite sa région ensemble. Du coup, pas le temps de flâner.
#Day 328: New world
Antoine: Après un dernier jour de farniente en Thaïlande, j’embarque pour la capitale financière du Sud-Est asiatique.. Singapour! Je rejoins Benjamin et sa copine, installés depuis bientôt deux ans. Et là, changement de planète! Je me fais accueillir à bras ouverts au 21e étage de leur tour. En moins de quelques heures, me voilà catapulté dans la nuit luxueuse de la capitale. Rosé, champagne et rooftops. Quel contraste!!!
#Hari 327: King Louie
Le groupe mosquito se réveille doucement après une bonne nuit de sommeil dans le parc du Gunung Leuser au nord de l’île de Sumatra. Dans cette jungle paisible, les orangs-outans se promènent tranquillement, les gibbons sautent de branche en branche, les insectes ne piquent pas (en tout cas en cette saison), et les Suisses se baladent allègrement. Oui, oui, les Suisses. J’ai la chance de partager cette aventure avec Chantal, Noam, Sandro et Ciril originaires de Zuri, Lucern und Aarau. Hop Schwyz! Notre séjour se termine par une descente en rafting jusqu’au village de Bukit Lawang. Enfin, rafting est un bien gros mot pour cinq bouées attachées ensemble, mais l’adrénaline n’en est pas de moins, surtout que notre capitaine, rattrapé in extremis, est passé par-dessus bord. Que de sueurs froides qui alimenteront nos rires jusqu’à la première prière du jour suivant!