On atterrit à la capitale à 4h du mat, après avoir traversé 6 fuseaux horaires. On ne comprend plus très bien ce qui nous arrive! Heureusement, Victor le ronfleur nous guide jusqu’au métro le plus proche. On rejoint notre hostel (comrade), tenu par des amis à Katarina, qui nous accueillent comme des tsars. Puis on part en tour avec Brigit la Suisse sur la place rouge et au café Pushkin, avant de finir par un ballet contemporain au théâtre Bolchoi. Pfiouu!

Bon, ben rien de neuf pour nous! On termine notre cinquième bouquin en avalant notre 147e litre de thé entre deux rondes de présentation. Nos voisins défilent et entament la discussion systématiquement. C’est ainsi qu’on termine notre dernière journée par un « Velcome tu Ruzzia broder » (Vlad, 143kg de fibre), puis on dira au revoir aux 30 soldats qui nous ont accompagné dans le wagon ces 3 derniers jours. Moscou approche!!

On fait la connaissance de notre ami Victor, le ronfleur hardcore. On échange quelques mots, quelques notes de musiques et quelques photos avant de reprendre nos activités journalières. Plus qu’un jour!

Une autre belle journée routinière dans notre wagon du Transsibérien. A vrai dire, on commence à apprécier notre quotidien rajeunissant!

Troisième jour. On commence à sentir une sensation d’emprisonnement malgré nos deux sorties journalières d’une demi-heure. Un aperçu de la vie à bord: lecture, sieste, film, sieste, lecture, sieste, thé, sortie, repas, lecture et ainsi de suite. Dur, dur 😉

Petite halte de deux heures à Irkoutsk en attendant notre nouveau train et son fameux wagon Platzcar (troisième classe). On en profite pour acheter du Omoul, poisson fumé en provenance exclusive du lac Baïkal. Et puis c’est reparti en compagnie de Sibériens, Ouzbèkes, militaires, baroudeurs, familles, solitaires et plus encore. Tout ce beau monde réunit dans une même voiture pour un long voyage de rêve!