Martin: Taipei, la capitale, j’y reviendrai après une dernière étape sur la pointe nord de l’île. Anciennement une région très convoitée pour son or, celle-ci fut appareillée par de nombreux navires étrangers à travers les siècles. À l’origine de ces nombreuses ruées, une carte au trésor décrite par Marco Polo. Le lendemain, je visite Jiufen, un hameau constitué exclusivement de restaurants et dont les ruelles partent dans toutes les directions. Selon la légende, il aurait inspiré le grand Miyazaki pour son film le voyage de Chihiro. Depuis l’une des terrasses, un jeune taïwanais me propose de faire une vidéo. Fin de l’aventure taïwanaise, je pars sur les traces d’Antoine, à Shanghai, enfin si le typhon le permet.

Martin: Arrivé sur la côte ouest, je continue mon périple taïwanais en direction du nord. Je m’arrête à Taichung, première ville après une semaine, un exploit dans le pays. Rencontré la veille au célèbre marché de nuit, un groupe d’étudiants me fait découvrir les nombreuses curiosités de leur campus, comme ce temple d’un architecte japonais, la vente des produits laitiers avec appellation d’origine du site, comme des glaces goût… lait, et, bien entendu, des vaches accompagnées de quelques paons et oies. Ah, souvenirs d’une belle époque!

Martin: Il y a trois mois, je rencontrais Fire qui me parlait de son pays et, en brisant mes idées reçues, me donna envie de découvrir Taïwan. Puis, le temps passe, histoire de donner à une promesse toute sa valeur. Il n’avait pas tort. Depuis le toit de l’Asie du Sud-est (3952m), la montagne de Jade, je repense à lui, mais aussi à toutes les personnes que je connais et qui m’accompagnent dans mes pensées jour pour jour. Un saludo y un fuerte abrazo para todos. Los quiero!

Martin: Aujourd’hui, j’entame la traversée est-ouest à travers les chaînes de montagnes du pays. Cette première journée commence à Hualien dans les sublimes gorges de Taroko pour se terminer au-dessus des nuages à Dayuling. Moins qu’un village, c’est juste une des rares intersections de la route qui serpente les parois vertigineuses. Arriver en stop, je rassure la charmante famille qui m’a poussé en leur expliquant que c’est bien là. Au même moment, un Taïwanais s’approche et me demande si j’ai besoin d’aide. Il s’appelle Julius. Après m’avoir donné un coup de main pour monter ma tente à l’aide de gros blocs de béton d’un bâtiment victime d’un tremblement de terre, il m’invite à rejoindre son groupe pour un trek le lendemain. Mon alarme sonne à 2h30 et, à 3h, je suis assis dans un minibus à côté de onze autres motivé(e)s parés pour grimper les sommets nord et ouest du Hehuanshan.