Martin: Départ matinal sous une pluie battante. Le bus nous dépose devant une multitude de vendeurs de toute sorte: nouilles faites à la main, souvenirs, peaux de bête. On traverse le tout jusqu’au guichet. Billets en main, on s’enfonce dans un petit bois entouré de locaux en groupe guidé. Juste avant l’entrée on découvre la capote à chaussure qui rend nos pieds humides envieux. Enfin, on se hisse dans un des trois hangars pour observer les 1001 statues en terre cuite de son excellence Qin!
Asie
#天 438: Thinking siberia
Antoine: Enfin, on arrive à Xi’an après une courte nuit. On part en vadrouille pour une bonne balade ciblée dans l’après-midi, où on arpentera les ruelles du quartier musulman et on tentera une balade sur la muraille de la vieille ville, un poil tard.. on aura droit à une bonne averse. Heureusement, Uniqlo et son heattech sauront nous réconforter 😉
#天 436: Bizus!
Antoine: Dernier jour! On commence par un petit dej de raviolis au yak, cuits à la graisse de mouton! Ñam!! Puis, on met les voiles sur Langmusi, où on retrouve notre petite auberge, après avoir passé un dernier diner en chemin, chez une famille avec 3 enfants ne manquant pas de dérision 😉 le soir, on part du côté d’un temple local réunissant tous les moines de la province, pour une réunion d’exception.
#天 435: Aigle noir
Antoine: Aujourd’hui, on part gravir le mont le plus élevé du plateau, culminant à 4200m. Après 3h à cheval, on s’y fait accueillir par des aigles royaux, volant en cercle au dessus de nos têtes. De retour à notre tente, c’est un échange de musique occidentale et tibétaine qui nous attendra, grâce à notre ukulele et au talent d’artiste de notre guide. Puis certains opteront pour une petite sieste à l’improviste, pendant que d’autres discuteront, alors que la femme s’occupe une fois de plus de rapatrier le bétail, de chercher l’eau à la rivière, de réchauffer pour la tente et de préparer le repas en silence. Rien que ça!
#天 434: Yak!
Melissa: Réveil à Langmusi, impatients de commencer notre… trek à cheval! Je n’ai aucune idée de la nature que je vais rencontrer par ici, mais ça promet. Une chose est sûre: changement brutal de température. Du coup, on a bien fait de s’équiper de bonnets, grosses écharpes et moufles avant de partir. Après une heure sur nos chevaux vaillants, on se retrouve en plein milieu de nulle part. Les paysages qui se dessinent à l’horizon sont magnifiques. On laisse nos montures brouter durant une bonne heure pendant laquelle on pique une petite sieste. Peu avant le coucher du soleil, on arrive sur une plaine gigantesque où les troupeaux de yak et de mouton nous accompagnent jusqu’au campement des nomades tibétains. On reste bouche bée. Keu! Keu!