Martin: Le jour commence tôt au pays du soleil levant à quelques pas du sommet Oputateshike. Après une troisième belle journée de randonnée, l’arrivée se présente à moi vers 16h, où mon tant espérer premier Onsen (bains thermaux japonais) m’attend! Là, je me savonne, me shampouine, me rase, me brossent les dents, bref gros décrassage. Le tout assis sur un tabouret en plastique, en face d’un mitigeur et d’un miroir, à côté de locaux faisant pareil, et bien sûr… à poil. Vous comprendrez qu’au début c’était un peu bizarre, mais j’avoue, trek à part, qu’on se sent vite à l’aise, car quoi de plus naturel qu’un bon bain chaud.

Martin: Enfin, l’Hokkaido et son air frais, je respire! Après avoir traversé la moitié du pays en train, rien de tel qu’un bon trek pour se dégourdir les jambes. Me voilà donc à l’entrée du parc national de Daisetsuzan entouré d’un téléférique, de geysers, de névées et de sentiers balisés, et surtout animé d’une énorme envie d’avaler mon itinéraire de 55km dans cette région alpine et volcanique. Badumba!

Martin: Après une visite aux aurores de la vente aux enchères de thons au port de Tsukiji, j’embarque à bord du Shinkansen alias « the bullet train » en partance pour le Nord, en espérant échapper à la canicule. ÇaFaFite, très vite, et même en s’arrêtant! Terminus Aomori. J’arrive pile pour la parade de chars du festival de Nebuta et ses gigantesques lanternes!

Martin: Roppongi c’est le quartier chic d’affaires de Tokyo durant le jour, et une fourmilière de gens pompettes la nuit tombée. C’est aussi le coin des ambassades, dont celle de Chine. Je m’y rends donc ce matin en espérant recevoir une invitation pour récupérer mon visa, mais j’en sortirai avec une liste impossible de documents à fournir. Ça s’annonce compliquer cette histoire, mais, pour l’heure, direction le Shrine de Meiji où je me familiarise avec ma première porte sacrée japonaise. Puis j’explore le quartier alternatif de Shimokitazawa avant de sombrer dans un club underground où quatre groupes locaux me décoifferont.

Depuis quelques jours, j’erre dans la mégalopole la plus moderne au monde. J’avoue. Il m’a fallu un petit temps d’adaptation, non pas sur le plan visuel ou culturel, mais plutôt économique. Après trois mois en Asie du Sud-est, dur d’accepter de payer trois fois plus pour dormir sur un tatami. Du coup, j’opte rapidement pour une utilisation plus fréquente de mon tapis de sol contre quelques Sashimis et Râmen en plus. Itadakimasu!