Ça y est! Une ouverture dans les prévisions météorologiques se précise. Accompagné de deux amis, Américains pour le coup, on prend un bus en fin d’après-midi avec comme destination la cinquième station Subaru du Mt. Fuji. La nuit tombe et les étoiles scintillent. C’est parti pour un « bullet climbing » qui marque la conclusion de mon séjour nippon. Tout est bullet-mon-bon dans ce pays où les Onsen offrent le repos nécessaire pour en profiter un maximum. À visiter! Nexto Taiwan

Le tant attendu visa en poche, je me promène sous la pluie typhonesque avant de me réfugier dans le musée d’art moderne. Intéressant, j’en ressors le vécu de la guerre dans la peau et il pleut toujours…

Martin: Après une grosse soirée tokyoïte où l’on oublie qu’on n’a plus vingt ans, la journée commence et se termine par la visite d’un festival local où les Taiko commandent la danse pour souhaiter la bienvenue aux esprits de l’autre monde.

De retour à Tokyo après cette traversée alpine, je me fonds tant bien que mal dans la masse en plein rush hour. Je récupère dans le Onsen de l’auberge où je rencontre Tomo qui est en brève pause de sa vie matrimoniale. Il m’invitera dans un Izakaya: bar traditionnel japonais où l’on déguste de bons plats, comme le soba, accompagnés de bières et Sake. Les jours suivants sont consacrés au nettoyage/séchage de mon équipement ainsi qu’à mon visa chinois. Tout comme Antoine, l’affaire ne s’annonce pas mince, à commencer par la préparation d’un dossier de trente pages qu’il faudra déposer un autre jour que celui de la fête nationale chinoise de la victoire sur le Japon :-s

Martin: Troisième journée dans les Alpes Nord du Japon. C’est un grand plaisir de retrouver un environnement alpin qui n’a rien à envier à nos Alpes si ce n’est quelques sommets. Toutefois, ce qui devait être une belle promenade le long des crêtes et de sommets culminants à plus de 2900m, s’est transformé en une succession d’épreuves avec l’arrivée des nuages, du vent et surtout de la pluie. Depuis hier, ça n’arrête pas. Je parviens à maintenir mon sac de couchage au sec au contraire de tout le reste. C’est le comble. Moi qui craignais la rareté de l’eau sur le chemin, je n’ai plus qu’à me baisser pour remplir ma gourde dans les rivières qui remplacent les sentiers.

Martin: C’est le dernier jour de mon JR Pass, ce petit bijou qui m’a permis de parcourir confortablement le pays sur ses voies ferrées du nord au sud, d’est en ouest. Je profite des dernières heures de mon abo pour faire un saut à Tokyo pour y déposer quelques affaires et monter une dernière fois à bords du Shinkansen avec comme direction Toyama, porte des Alpes Japonaise du nord, où une nuit au poste de police m’attend. Eh oui, j’ai commis l’erreur fatale de laisser mon passeport à Tokyo et l’immigration n’aime pas trop ça.

Au milieu de la nuit, mon ami boucher m’interpelle en me voyant assis à la sortie d’un dépanneur (convenience store) en train de squatter le WiFi du magasin. Que fais-tu? Je lui explique alors que je fais un poste sur zetou.ch. En voyant le site, il s’exclame. Sugo-i! Puis, il me dit. Demain, c’est mon premier jour de repos ainsi que celui de mon collègue depuis deux semaines. On est à Kanazawa en déplacement et on pense visiter la ville à vélo. Toi aussi? Je m’exclame à mon tour. Pour sûr moi aussi! Et voilà comment le lendemain matin, je retrouve Taku et Tomo pour le best day trip-o ever!