Journée prise de conscience. On monte dans notre lanchita à moteur pour rejoindre notre camp de base. A mi-chemin, on rendra visite à une communauté indigène qui nous montrera une technique ancestrale pour extraire le jus de canne à sucre. Puis on mange notre dernier repas cuisiné, y adelante! La première nuit on ne pêchera rien et on devra se rabattre sur un coeur de palmier après avoir monté un camp de fortune aux abords d’une lagune.

On arrive finalement à l’aube aux portes de l’amazonie. Qué calor! On trouve vite un petit hotel sympa, puis on part faire le tour des agences. On aura trois candidats et un vainqueur incontestable: 4 jours de survie dans la Selva avec machète et bottes de pluie. A dans quatre jours!

Hoy, se desafía la muerte! Rendez-vous à 8h30 pour une petite descente sur le célèbre camino du même nom. On enfourche nos Giant, nos combis et c’est parti pour une descente à flanc de ravin. Puis notre journée terminée, on attrape un bus pour Rurrenabaque en Amazonie.

Petite journée visite! On fera un petit tour au musée de la coca, où on apprendra les différentes utilisations de la feuille sacrée dans les cultures Aymará et Quechua. Puis, on prendra de la hauteur, en montant en télécabine du côté de « el Alto », qui nous surprendra par son côté chaotique et ses vues panoramiques sur la Paz.

On part à 14h du centre pour un free walking tour instructif. Au milieu, notre guide tombera dans une embuscade, dressée par une vingtaine de guides en furie, dénonçant la concurrence déloyale. La tension monte et 2-3 coups sont échangés. les arguments sont valables.. on devine une brèche légale. Puis on rejoint Mauro pour un délicieux combo fondue/raclette suisse à Sopocachi. On finira dans une boîte locale, à improviser des pas sur de la musique traditionnelle bolivienne.

« Réveil » à minuit 30.. On met nos frontales, nos harnais, nos crampons, on s’enfile un mate de coca et c’est parti pour l’ascension! On la fera de nuit, pour des raisons de conditions de glace et de météo. La montée se fait à tout petits pas, et en charge très légère, ce qui permet de compenser le manque d’oxygène. On passera quelques murs de glaces, pour arriver finalement au sommet à 5h du mat.. 6088 mètres! L’émotion prend le dessus on y est! On l’a fait!!

Première partie de notre ascension en 2 étapes. Celle-ci comprend une phase de montée technique dans les roches et une phase d’acclimatation à 5300m au second refuge. Les premiers symptômes du mal d’altitude font aussi leur apparition, mais le coucher de soleil et l’excitation de l’aventure les feront vite disparaître (les feuilles de coca ont ptet leur part de responsabilité ;))