Pero qué guía! On aura plus visité Quito en un jour qu’en une semaine. Andrés est libre à partir de 13h, parfait pour le dîner. Avec un bon encebollado sur l’estomac, il nous emmène au marché artisanal, où on marchandera un peu.. pour le fun. Puis, s’ensuit un après-midi politico-economique, où on assistera à un défilé très démocratique du parti présidentiel et à sa fiesta mégalo se concluant par un gros feu d’artifice (en honneur au « coup d’état » raté). Merci les impuestos!

Saletés de bactéries! Petites, costaudes et tenaces. On pensait pouvoir y échapper. On pensait avoir un système immunitaire d’acier. On se disait: « bah, pas nous! Et si on goûtait cette brochette de cochon d’inde pas cuite? ». Maintenant, tout est à revoir! Enfin.. principalement la date de départ de notre bus pour le sud. Allez, on prolonge notre séjour quitanais d’une nuit. En même temps, on n’est pas si mal ici.

6h du mat, départ pour Cotopaxi, volcan actif culminant à presque 6000m. Après une petite ascension d’une heure on rejoint la base du glacier à 5066m à bout de souffle. Il fait frisquet, mais qu’est-ce que c’est beau! Puis on redescendra en courant avant d’enfourcher un vtt pour une descente complètement frénétique jusqu’à une petite lagune de montagne.

Matinée découverte, où on arpentera  les ruelles fourmillantes de la métropole au rythme des cris de ses vendeurs ambulants et de ses musiciens. Dans chaque recoin se mêlent les odeurs de lard fumé, de glaces, d’épices et de fruits. Et ça nous donne faim! On file vers un marché local, où on commandera une corvina délicieuse et quelques jus fraîchement pressés.. juste avant le grand déluge!

Petit voyage au milieu du monde! On passe d’un bus à l’autre avant d’arriver sur la ligne jaune divisant la tierra en deux. Nous voilà comme trois gamins émerveillés devant leur nouveau jouet à sauter du printemps à l’automne; du froid au chaud; du nord au sud. 228 photos plus tard, on rentre à la base avant de rejoindre Andrés, ami d’études perdu de vue depuis belle lurette. Il nous emmènera dans une petite salle de concerts mágica.

Ce fut long et laborieux, mais le résultat est là.. Quito nous reçoit d’humeur festive avec un petit feu d’artifice. On rejoint Nico au pas de course sur la terrasse de notre auberge à 2800m pour une petite bière d’altitude au coin du feu et une vue imprenable sur la capitale. Ya estamos!

Alors là, c’est scientifique. Soit Quito se déplace, soit on recule. Arrivés à Tulcán, première ville en Equateur, après un passage de frontière en triple Lutz piqué, on apprend qu’on n’arrivera pas à la capitale avant 3h du mat. Du coup, on décide de passer la nuit à Otavalo, petite ville mimi à mi-parcours. Sur le chemin, on aura droit à un thriller haletant, oú l’on essaiera de démasquer le terrible méchant avec la moitié du bus. Quel suspense!