Aujourd’hui, on rentre à la civilisation! Comment? Pas à pied, c’est certain! 5h de marche par 32°, une humidité de 98% et nos 101 piqûres de moustique, ça nous branche pas des masses. On marchandera un petit retour en hors-bord, qui nous donnera l’adrénaline suffisante pour nos quatre prochains mois. A deux doigts de chavirer (avec tout notre matos), on arrive sains, saufs et affamés à Santa Marta. Salchipapas, ya hemos vuelto!

Accompagnés de Hugo, Claire, Soazic et Nicolas, on poursuit notre progression en direction de Cabo San Juan, page de garde de notre guide. C’est beau. Très Beau! Une fois l’effet extase dissipé, on réalise qu’on n’a plus un seul rond! On devra donc se concocter un bon riz au lait de coco pressé dans une chaussette propre.. puis on dégustera un bon rhum tels des naufragés assoiffés.

Si on a perdu un peu le rythme de publication, c’est principalement dû au fait qu’il n’y a pas de réseau à Tayrona. Pues si! On est partis pour trois jours en pleine jungle au bord des caraïbes. L’humidité est insoutenable.. mais la bonne compagnie compense largement ce petit détail. On passe une soirée danse et paella improvisée au feu de bois, où l’on cherchera la ponte des tortues sur une plage paradisiaque. On souffre!

Une formule infaillible nous a été soufflée par un voyageur israélien. Si le temps de trajet annoncé est inférieur à 1h, multiplier par 2. S’il est supérieur, rajouter 20%. Voilà comment nos 16h de bus se sont transformées en 20h! On arrive pile pour une petite arepa sur le toit de notre auberge avec Soazic, Claire, Maartje et Bettine, perdues de vue depuis Bogotá. Puis on finira bailando à la puerta de Santa Marta, dans un bouillon de salsa.

Dernière étape dans le sud du pays: Guatapé, La Piedra. On part à la conquête de cette petite ville et de son énorme rocher. Plus de 650 marches nous attendent à plus de 2000m d’altitude, après avoir avalé una bandeja paisa. Pas la meilleure idée qu’on ait eue pendant ce voyage! Puis on s’embarque pour 16h de bus, direction Santa Marta.

Autant à l’extérieur que dans notre tête, c’est le déluge! Ça cogne, ça gronde, ça fait mal. Il faut dire que le rhum était plutôt bon et très accessible hier soir. Traître! On profitera de la pluie battante pour faire notre lessive, nous reposer et prolonger notre séjour d’une nuit. Puis soirée pépère avec ciné à la clé.

Medellin.. berceau de Pablo Escobar et ville autrefois considérée comme étant la plus dangereuse au monde. Même pas peur! On rejoint les télécabines survolant les favelas pour atterrir au parc Arví, poumon de la ville. On s’y baladera deux petites heures avant d’entraîner deux américains dans une soirée improvisée avec Kátia et Janosch.